Il est difficile de comparer l'échographie à l'IRM. Il existe quelques domaines où l'échographie s’illustre réellement, notamment dans la confirmation des calculs rénaux car l'IRM est moins capable de voir ces petites calcifications dans les reins. Mais l'échographie a un champ de vision limité (un peu comme si on éclairait sous l'eau, où la profondeur de champ peut être un peu trouble), ce qui signifie qu'elle rate parfois des choses. Par exemple, nous avons découvert récemment un kyste ovarien chez une femme ayant reçu une échographie normale car le kyste a probablement été confondu avec une section de l'intestin. L’IRM est un procédé complètement différent. Elle est tridimensionnelle, donc si vous observez un élément qui suscite votre intérêt, vous savez exactement dans quel organe il se trouve. Et nous ne faisons pas juste des IRM ordinaires. Nous prenons de nombreuses pondérations de tissus différents, ce qui signifie que non seulement nous pouvons déterminer la présence de « quelque chose », mais nous pouvons distinguer si ce quelque chose est un kyste, un abcès ou une tumeur solide.